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Cela fait plusieurs années que l’utilisation des Powerpoint est dénoncée. Trop rigide, trop linéaire, pas de place pour l’improvisation…C’est en 2003 que l’on a commencé à s’interroger sur l’impact de ce logiciel de présentation avec l’ouvrage de Rafi Haladjian, disponible gratuitement en ligne, « Devenez beau, riche et intelligent avec Powerpoint, Excel et Word » et l’essai de Franck Frommer « La pensée Powerpoint ». Pourtant, ce n’est que depuis 2010 que l’on commence vraiment à voir se répandre des présentations plus dynamiques, visuelles et adaptables à l’audience en temps réel.

Contexte

Il y a plusieurs mouvements en jeu. D’abord les entreprises ont besoin d’archiver tout ce qui est produit, vendu et présenté. En formation, avoir le powerpoint permet de penser que la connaissance est acquise et que ce document pourra servir de référence dans l’avenir. Ensuite, même si nous ne disposons pas de chiffres, on peut déduire qu’en se basant sur l’évolution du nombre de membres des associations professionnelles telles que le CJD, l’APM ou du réseau GERME, qu’il y a de plus en plus de présentations données chaque semaine en France.
Un autre indice est la multiplication des outils de présentation en ligne.

Idée

Arrêtons les présentations qui ont donné à Powerpoint sa mauvaise réputation. L’intérêt que l’on porte aux présentations, vu le nombre d’ouvrages sur le sujet, est l’occasion de renouveler le genre. La tendance actuelle est de faire court, d’utiliser des images percutantes et très peu de mots. Il faut désormais séparer ce qui est présenté de ce qui est distribué. Non, ce n’est pas toujours simple de trouver des idées permettant d’éliminer les bullet-points lorsque vous n’êtes pas un designer né. Oui, cela demande plus de temps que de créer des listes sur des pages blanches.

Mise en œuvre

Raconter une histoire et être passionnant – sans utiliser de support / distraction visuelle – n’est pas donné à tout le monde. Un logiciel de présentation fournit une base sur laquelle s’appuyer et permet de s’exprimer. Même si cela revient à lire des slides. Lorsque l’on parle de la mort par Powerpoint ou de la mort de Powerpoint, il faut comprendre la fin des « bullet points » obligeant de faire des listes, de hiérarchiser les informations et d’entrer dans un moule. Il s’agit aujourd’hui de mettre son audience au centre de sa présentation et non, ses slides !  La première étape est de laisser son ordinateur éteint pour réfléchir à son public et son message. Il faudra ensuite sortir des modèles de slides proposés et utiliser une page blanche…
L’idéal est d’être capable de présenter son sujet sans vidéoprojecteur ou mieux, de disposer de slides que vous présentez en fonction des attentes de votre audience.

Dangers
En deux vidéos :
Franck Fromer en 2003 interviewé pour son livre « la pensée powerpoint »

Don McMillan en 2010 et en anglais

Exemples

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